Le Conservatoire botanique de Nouvelle-Calédonie est fier d’annoncer que le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) vient de publier un avis de soutien à nos actions pour la préservation de la flore calédonienne. Le texte complet est accessible sur le site du Ministère de la Transition Ecologique, ou téléchargeable ici : [Télécharger le PDF]
Cet avis souligne la richesse et la vulnérabilité de notre patrimoine végétal, et l’importance de poursuivre et de renforcer les efforts communs pour le protéger. Malgré un contexte local difficile, le CBNNC et l’ensemble des acteurs de l’environnement en Nouvelle-Calédonie sont unis et résolument engagés. Nous multiplions nos efforts, le partage d’expertises, et les actions concrètes au plus près des communautés, afin de répondre à l’urgence de la conservation, et pour bâtir des solutions concrètes et pérennes, étroitement imbriquées avec le tissu social, économique et culturel du territoire.
Le CNPN est également l’instance qui intervient dans l’agrément national des Conservatoires botaniques. Cette reconnaissance atteste l’implication du CBNNC au sein du réseau national, qui comptait déjà douze Conservatoires botaniques en France, désormais porté à treize avec la Nouvelle-Calédonie.
Extrait de la conclusion de la motion du CNPN :
» Le Conservatoire botanique de Nouvelle-Calédonie (CB-NC) a un rôle déterminant à jouer dans la
conservation d’un patrimoine naturel inestimable mais très menacé. Par les actions déjà entreprises,
il rassemble manifestement toutes les conditions pour être reconnu. Ce conservatoire devrait
bénéficier d’une procédure comparable à celle de « l’agrément national » prévu en France
métropolitaine et dans les départements d’outre-mer. Pour cela, il est urgent de renforcer l’équipe,
de conforter et de stabiliser son statut professionnel, et de consolider le soutien financier afin de
garantir la pérennité de cette jeune institution.
Les collectivités territoriales de la Nouvelle-Calédonie y contribuent déjà, au côté de divers partenaires
locaux et avec des programmes internationaux (ex. Best, Life+). L’Etat et l’OFB y participent également.
Mais ces soutiens indispensables doivent aujourd’hui être renforcés et pérennisés pour permettre au
Conservatoire botanique d’exercer pleinement toutes les missions d’un Conservatoire botanique
national dans la durée, tant en termes d’équipe opérationnelle que de locaux, d’équipements et de
fonctionnement pérenne. Cet investissement est décisif et ne peut plus attendre. »
